DENTALHITEC FÊTE SES 25 ANS
25 ans d’innovation pour l’anesthésie dentaire !
La chirurgie dentaire est une des rares disciplines médicales où le patient est anesthésié localement, et peut regarder son chirurgien droit dans les yeux tandis que ce dernier l’opère.
Le chirurgien-dentiste doit se concentrer et maitriser simultanément son acte clinique, les émotions qu’il laisserait transparaître, en restant à l’écoute des ressentis (stress, peur, douleur, réels ou perçus) de son patient. Quel challenge !
Alors, face à des techniques et des outils d’anesthésie dentaire qui n’ont pas évolué depuis plus d’un siècle, il n’y a pas que les patients qui souffrent, les chirurgiens- dentistes eux aussi éprouvent des difficultés : stress, perte de temps due à l’efficacité aléatoire. La littérature rapporte jusqu’à 30 % d’échec. Être sûr de son anesthésie, permettrait donc de se libérer d’un tiers
de son stress, pour gagner en concentration (et en qualité) sur son acte chirurgical. Et en satisfaction.
Oui, mais comment atteindre un tel confort ?
Confronté chaque jour à cette réalité et motivé par la volonté de faire progresser la médecine dentaire, pour le bien des praticiens comme des patients, Dr. Alain Villette, praticien à Cholet (49), décide en 1997 de faire bouger les choses.
Comment ? En développant une théorie du début du XXème siècle autour de l’anesthésie intraosseuse.
L’idée : s’aider de la technologie pour diffuser l’anesthésique au plus près des APEX, directement dans l’os trabéculaire. Alain Villette, aidé par son fils Olivier, diplômé en génie mécanique, mettent au point plusieurs prototypes d’injecteurs, les développent en petites séries et les distribuent au sein de leur réseau. Dentalhitec était née.
Les premiers QuickSleeper montrent déjà leur capacité à perforer une corticale osseuse sans sensation de douleur, et à délivrer la solution anesthésique uniquement dans la zone « utile », pour éviter tout inconfort post-soin du patient. Le protocole initial de la « transcorticale » est certes relativement complexe à mettre en œuvre à l’époque, mais les premiers adeptes constatent rapidement l’intérêt de cette technique : le taux d’échec sur les molaires mandibulaires et sur les pulpites chute drastiquement.
Plus spécifiquement, l’apport de l’électronique est essentiel pour délivrer l’anesthésique sans douleur. La régularité d’injection gérée automatiquement selon la résistance des tissus annihile toute variation de pression, ce qui offre au patient un confort inégalé. Elle libère également le praticien d’une poussée manuelle qui, répétée jour après jour, peut se révéler traumatisante pour les tendons de la main.
En 2002, face aux inconvénients des seringues manuelles, Dentalhitec innove avec SleeperOne pour que les praticiens puissent optimiser leurs anesthésies conventionnelles sans avoir à changer leurs habitudes.
Conçu sur les mêmes points forts que son « grand frère » : commande déportée sur une pédale, et équipée d’un moteur miniaturisé, la pièce à main de SleeperOne s’affine et s’allège, pour garantir une prise stylo naturelle, d’excellents points d’appuis et une précision digne d’une turbine.
Surtout, couplés à l’injection électronique et à des aiguilles brevetées, les désagréments de l’anesthésie palatine s’estompent ; les torsions d’aiguilles, fuites ou nécroses provoquées en intraligamentaire disparaissent.
Son design rassure les patients, réduit l’anxiété liée à la seringue manuelle, et ouvre une nouvelle voie, pour « anesthésier autrement », selon le crédo de l’époque.
Les praticiens n’infligent plus l’anesthésie, ils la maitrisent, et se libérant de ce stress, cela change tout pour leur pratique.
Parallèlement, un soin important fut apporté aux aiguilles accompagnant les 2 dispositifs.
Pourquoi ? Les aiguilles constituent le premier contact clinique entre le praticien et son patient, et selon l’adage, « nous n’avons pas deux fois l’occasion de faire une première bonne impression ».
A cet effet, des aiguilles spécifiques furent développées et brevetées, avec un système de biseau double et une position du repère d’embase caractéristique. Leur forme « bistouri » présente alors deux avantages majeurs : elle libère les tensions en incisant les tissus plutôt que de les déchirer, pour une anesthésie totalement indolore de la muqueuse, et minimise l’effort de pénétration. Par ailleurs, sa surface « travaillante » permet de pénétrer les trabéculations osseuses en retirant les copeaux au fur et à mesure, sans risque de déflection.
Les aiguilles DHT® (devenues Effitec® en 2021) furent donc une des clés du succès de l’anesthésie transcorticale.
En avance sur son temps
A l’aube des années 2000, et malgré les bénéfices empiriques démontrés par l’anesthésie intraosseuse, la profession reste globalement dubitative quant à cette technique jugée hérétique. Dans un contexte où l’anesthésie représentait une poignée d’heures sur l’ensemble du cursus universitaire, et laissait la part belle à la paraapicale et à la tronculaire, comment pouvait-il en être autrement ?
Il aura donc fallu beaucoup de patience et d’abnégation à Alain VILLETTE pour démontrer scientifiquement la véracité de son intuition. Pour ce faire, il s’entoure de chercheurs et fonde l’Association Française pour le Perfectionnement en Anesthésie Dentaire (AFPAD).
L’AFPAD démontrera les bénéfices cliniques de l’anesthésie intraosseuse, publiera de nombreux articles et formera plusieurs milliers de chirurgiens-dentistes françaisà ces nouvelles techniques.
La seconde révolution
A force de chercher, on finit par trouver. Au cours de la 1ère décennie, Dentalhitec perfectionne ses dispositifs. Les équipes s’étoffent, tandis que les appareils s’allègent, gagnant en maniabilité et ouvrant de nouvelles voies d’accès.
En 2008, nous sommes à la 3ème génération du QuickSleeper, Drs Alain VILLETTE, Éric PASQUIER et Pierre-Yves GREAUD découvrent qu’en perforant au sommet de la papille, l’os cortical y est plus fin, et la pénétration plus aisée.
C’est l’avènement de l’anesthésie ostéocentrale.
Les aiguilles sont retravaillées, plus courtes et plus fines, le protocole est révisé et facilité. La technique se fiabilise et surtout, devient reproductible, simplement, par tous.
L’ostéocentrale démocratisée, QuickSleeper quitte le cercle de quelques enthousiastes, pour devenir une véritable tendance de fond, preuves scientifiques désormais disponibles à l’appui.
A la conquête du monde
Au cours de la 2nde décennie, l’anesthésie électronique fait des émules, QuickSleeper et SleeperOne s’exportent dans plus de 30 pays. Dentalhitec tisse par la même occasion des liens privilégiés avec de nombreux partenaires, distributeurs, chirurgiens-dentistes, Professeurs du monde entier.
L’anesthésie intraosseuse s’invite désormais à l’Université où elle est enfin admise comme « normale », et enseignée comme technique à part entière.
S’entourant d’universitaires et de praticiens en exercice, experts dans leurs domaines respectifs, Dentalhitec fonde sur le modèle de l’APFAD la Dentalhitec Academy. Prof. Johan Aps et Dr. Eric LE GUEDARD objectivent de diffuser l’évolution des connaissances en matière d’anesthésie dentaire.
Formations initiales ou continues, en présentiel ou à distance, productions d’articles, analyses bibliographiques, accompagnements de projets de recherches, sont les principales activités de cet organisme de référence dans le domaine de l’anesthésie intraosseuse.
Une démarche d’amélioration continue
Très à l’écoute de ses utilisateurs et des contraintes de la profession, le service Recherche et Développement de Dentalhitec pense ses nouvelles générations d’appareils en quête d’équilibre entre plus de performance, de fiabilité, de sobriété et d’ergonomie. La chasse aux fonctions superflues mènera par exemple à l’évolution d’une pédale sans fil pour QuickSleeper4, pour une intégration optimisée au cabinet.
Les chercheurs poussent toujours plus loin leurs réflexions et leurs limites pour faire tenir plus de technologies en moins d’espace, en capitalisant sur les points fort d’un produit précédent, en gommant ses petits défauts répertoriés, jusqu’à arriver à la maturité requise.
QuickSleeper5 : une maturité exceptionnelle.
SleeperOne5 répond aux besoins de l’omnipraticien qui cherche à apporter plus de confort à ses patients comme au pédodontiste qui préfère présenter un « stylo » plutôt qu’une seringue.
De l’innovation utile au business model durable
En cherchant quelques analogies dans le domaine High Tech or dentaire, Dentalhitec se démarque là aussi.
Bien loin de certains acteurs de téléphonie lançant un nouveau produit tous les ans sans avancée majeure mais toujours plus cher, Dentalhitec se rapprocherait dans sa démarche globale plutôt d’un modèle durable comme celui de Dyson, maîtrisant un cœur de métier unique, cherchant l’innovation utile, basée sur les besoins exprimés d’amélioration, ou juste observés chez ses usagers.
Avec ses stylos d’anesthésie conçus et fabriqués en France, sourçant un maximum de composants en Pays de Loire, l’entreprise choletaise a basé son modèle économique sur une infime nécessité de consommables au long terme (containers stérilisables et réutilisables), a toujours misé sur l’endurance de ses appareils – certains appareils de 2nde génération sont encore utilisés aujourd’hui ! – et a toujours mis un point d’honneur à garantir un SAV express.
Peut-être parce que le fondateur était chirurgien-dentiste lui-même ?
Le dernier né de la gamme, Soan, est un parfait condensé de ces quelques dernières lignes. Eco-conçu pour faire appel à un minimum de matière première, il représente l’évolution naturelle de SleeperOne5. Incluant un maximum de technologies, c’est le 1er injecteur à commande déportée doté d’une pièce à main sans fil.
Sa finesse et son équilibre répond notamment à la féminisation de la profession (aux plus petites mains !).
Pensé pour être nomade pour les cabinets équipés de plusieurs fauteuils, il offre surtout un visage plus contemporain de l’anesthésie dentaire.
Il répond aux exigences des omnipraticiens qui souhaitent gagner en efficacité sur leurs paraapicales ou juste préserver leurs tendons lors d’anesthésies intraligamentaires répétées, grâce à un capteur de pression intelligent adaptant l’injection à la résistance des tissus rencontrés. Pour les dentistes pédiatriques, le « stylo magique » sera particulièrement plébiscité pour pratiquer l’ostéocentrale et ainsi anesthésier efficacement des cas les plus simples jusqu’aux plus comme les MIH.
Innovation et pédagogie
L’accompagnement est essentiel pour acquérir une nouvelle technique et s’approprier un nouveau protocole.
La technique ostéocentrale nécessite souvent de déconstruire des idées préconçues datant de la faculté (à l’époque où elle n’était pas enseignée), et d’adopter une approche plus réfléchie de l’anesthésie.
Apprendre à désapprendre, pour mieux repenser sa pratique en quelques sortes.
A cette fin la Dentalhitec Academy a contribué à la naissance de Bob®, un modèle pédagogique en mousse et ses mandibules en résine, sur lequel on peut prendre les bons repères, adopter la bonne gestuelle, et les bons réflexes de cette stratégie anesthésique. Acquérir la bonne réflexion initiale, pour qu’elle devienne une évidence au quotidien !
